- conopée
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• 1887; gr. kônôpeion « tente »♦ Liturg. Voile qui enveloppe le tabernacle d'un autel.⇒CONOPÉE, subst. masc.LITURG. CATH. Voile recouvrant le tabernacle :• (...), les Vêpres sont dimidiées; elles sont panachées ainsi que des glaces mi-vanille blanches et mi-pistache, vertes; elles sont marquées sur l'ordo, comme étant, à partir du capitule, du suivant, c'est-à-dire de demain dimanche, (...) neuvième dimanche après la Pentecôte, vert. Or, une liturgiste de votre envergure ne peut ignorer que le conopée du tabernacle change en ce cas-là, et arbore le ton de la deuxième partie, alias du lendemain.HUYSMANS, L'Oblat, t. 2, 1903, p. 117.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1887 [1882 ds Lar. Lang. fr.] liturg. (GAY). Adaptation du lat. médiév. liturg. conopeum « dais, voile protégeant le saint sacrement » (canopum ca 1250, canapium 1518 ds LATHAM, v. aussi DU CANGE, s.v. canapeum et canopeum) spécialisation de sens du lat. class. « pavillon, tenture », empr. une 1re fois en fr. au XIIe s. pour désigner un rideau de lit, une sorte de moustiquaire, en usage dans l'Antiquité, sens attesté dans les dict. jusqu'à Lar. 20e (1929); v. canapé. Fréq. abs. littér. :1.
conopée [kɔnɔpe] n. m.ÉTYM. 1887; conopé, 1882; grec kônôpeion « tente ».❖♦ Liturgie. Voile qui enveloppe le tabernacle d'un autel.
Encyclopédie Universelle. 2012.